Sur
un arbre(a) nocturne, la jeune fille lit et vieillit. Les revenants
dansent au pied du saule qui ne pleure plus. Les pages sont marquées de
mille et une visions. Les étoiles mangent les loups. Le blaireau chante.
Les souris fuient. Et les songes ne cessent pas de rire. C'est ainsi.
La nuit a ses mystères et ses secrets.
Elle
n'a pas besoin de chaînes pour savoir qu'elle est libre. Elle n'a pas
besoin des autres pour savoir qu'elle les aime. Elle n'a pas besoin de
la nuit pour comprendre le jour. Elle n'a pas besoin du printemps pour
savoir qu'il fait beau. Elle n'a pas besoin d'un signe pour savoir que
la vie est belle. Elle n'a pas besoin de la mort pour savoir le Carpe Diem.
Et c'est ainsi que l'on apprend à vivre...
J'ai
plongé dans les profondes noirceurs, j'ai traversé l'autre côté du
miroir, j'ai rampé jusqu'au plafond, et j'ai vu. J'ai compris qu'on ne
met pas tout en une chose (l'histoire des œufs et du panier...). J'ai
compris que la tolérance est bonne et le jugement grossier. J'ai compris
la solitude du temps et l'échange des différences. J'ai appris à vivre
le présent qui fuit le futur et sauve le passé.
La nuit m'a crevée. La nuit m'a appris. La nuit m'a comprise.
Et je ne peux que vous dire merci !
Et je ne peux que vous dire merci !
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