mercredi 2 octobre 2013

Renaissance, par Agnès Moisan

Nul imaginaire ne pouvait me sauver 
J'étais étrangère à mes propres épées 
Ne savais que faire, sauf penser et pleurer

La Salpêtrière était lieu désigné 
Pour vivre à l'envers et dormir endeuillée
Depuis ce fol hiver, je me suis réveillée

J'avais mes trois mères et la santé bien née
Le temps est un frère, un ami dévoué
Il se laisse faire pour panser les blessés

Mon cœur vers l'arrière, ne bat plus désormais
Une nouvelle ère a déjà commencé
Parée à parfaire, choisir et aimer vrai

Maintenant se taire ! Agir et provoquer !
De ce lent calvaire, j'ai construit une armée
L'heure de la guerre est enfin arrivée

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