vendredi 27 septembre 2013

Illusion-propre, par Agnès Moisan


Deux parenthèses nocturnes 
Aussi douces qu'éphémères 
Un lendemain taciturne 
Quand les illusions s'éveillent 

La justice, jamais ne dort 
Dit la sentence : "Et alors ?" 
Elle fait taire les mensonges 
Qui s'accrochent à leurs songes 

N'as-tu donc pas d'amour-propre ? 
Pour t'être aimé de la sorte ?
Meurs, Narcisse, tombe, noies-toi 
Dans tes pleurs et tes fausses lois 

La justice jamais ne dort
Dit la sentence : "Mais encor(e) ?"
Jolies idées, folles erreurs
Actes tranchants, triste rigueur

La juge frappe sans détour 
Quand les nuits n'égalent les jours
On se dit ce que l'amour doit
Être, vis ce qu'il est pour toi

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